mardi 9 avril 2013

Sur le Pondichéry, on y danse on y danse…

Du 21 au 23 mars 2013 


Trajet Trichy-Pondichéry, comme ça, ça a l'air simple mais
c'est quand même 5 heures de bus et un changement
Pondichéry, une miette de France au bout du monde… Nous nous plaisons à flâner dans les rues après un petit-déjeuner français, l’air est brûlant et les arbres qui bordent les allées offrent une ombre bienvenue.

Mmmmmmmmmmm le petit-déjeuner français!!
La ville n’a pas de monument marquant et vaut surtout pour son ambiance alanguie, il faut dire que les Français n’ont pas eu de succès éclatants à célébrer par des arcs de triomphe : après avoir tenté de concurrencer les Britanniques ils ont été irrémédiablement supplantés et n’ont pu se maintenir que dans ce petit comptoir.

Un des rares "monuments" de Pondichéry
Un petit air de France
Mais on est bien en Inde!!

Cette présence modeste a aussi des avantages : la France n’ayant pas d’ambition démesurée pour sa porte des Indes, elle a évité de tomber dans les travers inhérents à la colonisation. Ici nous n’avons pas cherché à imposer nos armes, nos idées ou notre culture, l’objectif était avant tout commercial et les Français ne semblent pas avoir laissé de mauvais souvenirs… Notons malgré tout que comme partout en Inde du Sud le nom de la ville est en train d’être indianisé de Pondichéry en Puducherry, ce n’est pas qu’un détail et il est fort possible que dans quelques années les traces de la présence française seront un peu plus effacées.

Nom de rues en français et en tamil
Un reste de la présence française: "Bibliothèque publique"
Et aussi, le quartier musulman de Pondichéry
avec quelques belles maisons
Nous allons arpenter les rues de Pondichéry pendant quelques jours, parfois en courant, souvent en marchant, jamais en rickshaw puisqu’ils pratiquent des tarifs prohibitifs. De manière générale, tout est cher à Pondichery, l’influence française sans doute, et alors que les guides s’extasient sur l’artisanat de la ville nous ne trouvons pour notre part que peu d’articles remarquables, à des prix largement exagérés.

La ville est plaisante toutefois et constitue une belle parenthèse : nous allons chercher notre pain à la boulangerie du bout de la rue le matin, nous naviguons dans la ville (presque) sans plan et sans risquer notre vie à chaque coin de rue, nous sommes un peu comme à la maison…


Sur la promenade le long de la mer, 
un monde de fou le matin et le soir!
Bord de mer
Une rue fleurie de Pondichéry
Le Tamil Nadu étant réputé pour sa passion du cinéma, nous choisissons au hasard un film en langue locale (le tamil)… 


L'affiche de notre film
Le moins qu’on puisse dire c’est qu’on n’est pas déçu : c’est tellement mauvais que ça en devient presque poétique, les trucages sont catastrophiques (on voit l’utilisation de maquettes ou de fonds verts), le scénario sans queue ni tête (le film est articulé autour de deux longs flash-backs sans lien entre eux), la réalisation truffée d’effets pour accentuer les coups de théâtre, le jeu des acteurs archi stéréotypé (2 ou 3 mimiques par acteurs déclinées à l’infini)… Pourtant on passe un très bon moment et on rit beaucoup, les autres spectateurs aussi sans que l’on sache s’ils prennent vraiment le film au premier degré ou avec ironie !

Deux scènes particulièrement drôles:

1/ Un écaillage de poisson à tendance érotique, on n'a pas filmé à temps la meilleure scène mais on vous explique: au début de la vidéo, ils sont en train d'écailler le poisson ensemble, c'est-à-dire de le frotter sur la planche pour enlever les écailles, énorme! 


2/ Après l'écaillage de poisson, la chasse au poulet en couple, à ne pas manquer!




Une autre particularité des films indiens, les chorégraphies en musique bien sûr! On vous en propose un petit extrait, 36 secondes de bonheur!



Après Pondichery c’est le sprint final en Inde, plus que deux étapes : Mamallapuram et Madras 

1 commentaire:

  1. Tout ça parce que vous êtes jaloux des chorés indiennes et que vous n'avez pas fait aussi bien à votre mariage!!!!

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