dimanche 16 mars 2014

This is the (Auckl)end...

5 mars 2014

Les premiers seront les derniers : nous sommes arrivés à Auckland et c'est d'Auckland que nous repartons après trois semaines merveilleuses...

Auckland, surnommée « City of sails » (cité des voiles) du fait de sa vocation maritime, est de loin la première ville de Nouvelle-Zélande avec ses 1,3 millions d'habitants, soit un quart de la population (rappelons que c'est Wellington la capitale).

Donc bien entendu c'est une très grande ville mais si étendue, entrecoupée de petits cônes volcaniques (aujourd'hui inactifs) et enroulée autour de sa baie qu'elle n'a au final rien d'effrayant : le centre-ville se visite facilement à pied et c'est exactement ce que nous allons faire.

(Luke) Sky Tower


Bande de ciel bleu, bande de nuages...
Le port

Le bâtiment le plus connu d'Auckland est la Sky Tower qui avec ses 328M est le plus haut édifice de l'hémisphère sud (tout de même!), comme nous ne pouvons résister à une occasion de s'envoyer en l'air nous y allons dès le début de la journée (car pour le moment il fait beau mais on ne sait jamais si ça va durer, y'a plus de saison ma petite dame...). 
Nous étions bien sûr un peu méfiants après l'entourloupe des télécabines de Queenstown mais détrompés nous fûmes quand les portes de l'ascenseur supersonique se sont ouvertes : une superbe vue panoramique sur la ville et la baie nous attend et c'est à peine si nous remarquons deux phénomènes étranges : la japonaise qui vomit parce que l'ascenseur allait trop vite (ou qu'elle a mangé un truc pas frais au petit déjeuner qui sait?) et l'absence de voiliers dans la baie, ce deuxième phénomène nous causera une sérieuse désillusion plus tard dans la journée mais pour le moment nous n'avons pas idée de la menace (oui je tente d'introduire un minimum de suspense dans cet article, j'imagine que vous êtes rongés par l'angoisse…).

Vue depuis la Sky Tower, on a même droit à un arc-en-ciel

Bouh ça fait peur


Après cette sympathique mise en jambe, nous déambulons dans la ville, et passons par la galerie d'art d'Auckland (le Lonely Planet dit qu'il y a des Matisse, Gauguin et Picasso mais les gens du musée ne sont pas au courant, mystère...), des magasins vintage (où nous n'achetons rien), des magasins pas vintage (où nous achetons des vêtements style vintage), bref tout cela est tout à fait charmant mais nous attendons avec impatience ce qui doit être le point d'orgue de notre passage à Auckland et la dernière grande émotion du voyage : deux heures à naviguer sur un bateau de la Coupe de l'America !

Pour ceux qui l'ignorent : Auckland a accueilli la Coupe de l'America en 2000 et 2003 suite aux victoire du défi néo-zélandais en 1995 et 2000, les bateaux étaient alors des monocoques d'une vingtaine de mètres de long et c'est sur l'un d'entre eux qu'il est possible de naviguer...

Quand nous arrivons devant la bête, stupeur, horreur, malheur, souffle scélérat, bourrasques funestes, fourbe zéphir : on nous annonce que la navigation est interdite dans la baie aujourd'hui en raison du vent violent !  

Mais pourquoi pourquoi pourquoi on ne peut pas naviguer?!!!!
Nous sommes abattus par la nouvelle et ce n'est pas la courte visite sur le bateau qui nous console mais n'ayant pas le choix, nous décidons de faire avec... Pour reprendre le dessus, quelles réponses nous viennent en tête ?
1. Il faut aller courir : vite nos chaussures de course pour un footing dans Auckland !
2. Il nous faut de nouveaux habits d'athlétisme : le double prétexte c'est que les nôtres sont sales et que nous allons être remboursés de la non-sortie en mer...

C'est donc arborant nos flamboyants nouveaux maillots que nous nous lançons à l'assaut du Mont Eden, l'un des cônes volcaniques surplombant Auckland... Nous sommes freinés par les nombreux feux de signalisation et la rude montée mais arrivons à bon port, la vue est ma foi fort jolie et contrairement à ce matin nous pouvons voir le tour (de fait le matin nous étions sur la tour, ce qui constituait à l'évidence un facteur limitant pour pouvoir l'observer dans le panorama...). 

En haut du Mont Eden,
on prend le temps de se faire photographier par un Japonais!
Vous pouvez également admirer nos nouveaux t-shirts ;)
Ancien cratère
Après une glace qui nous permet de reprendre les calories que nous venions de perdre, nous allons vérifier la piscine de l'hôtel en vue d'une petite trempette... Attention vérification : terrasse au soleil ok, belle piscine juste pour nous ok, jacuzzi à côté de la piscine ok, vue sur le port d'Auckland ok, vue sur la Sky Tower ok ! Il ne nous reste plus qu'à enfiler nos maillots de bain et savourer nos dernières heures sous ce doux soleil… 

La piscine sur le toit de l'hôtel, ouf!
Vue depuis la terrasse!
Yiha!
On en profite pour faire nos stars
Oui on se la raconte sur notre terrasse avec vue sur la Sky Tower
A propos de savourer, nous finissons en beauté avec un restaurant gastronomique qui nous offre plats et vins magnifiques sans que la note soit astronomique, puis remontons sur la tour pour une vue panoramique qui nous rend déjà presque mélancoliques.


Vue depuis la Sky Tower, la nuit
Sky Tower qui brille!
L'heure du retour sonne déjà, nous n'oserons nous plaindre mais comment ne pas se sentir piqué par une pointe de nostalgie en écrivant le mot « fin » ? Réponse : en ne l'écrivant pas tout simplement, ce n'est que le début, « Life is a trip » !

samedi 8 mars 2014

Dunedin(e) Zidane

Lundi 3 mars 2014

Pour respecter la tradition, nous écrivons cet article depuis l'aéroport de Kuala Lumpur, installés au Starbuck's et assommés par les 11 heures de vol et le manque de sommeil (il est une heure du matin chez nous en Nouvelle-Zélande)... 

Dunedin est notre dernière étape sur l'île du Sud et il faut reconnaître que nous finissons en beauté malgré une météo capricieuse : la péninsule d'Otago est peuplée de toutes sortes de bêtes à poils et à plumes, c'est un véritable festival animalier !

Nous sommes copieusement arrosés tout au long de notre trajet vers Dunedin et nous réfugions au musée d'art moderne puis au « New Zealand Sport Hall of Fame » : les œuvres présentées au premier musée nous laissent sceptiques (mais la boutique est bien achalandée) alors que le second est passionnant (mais la boutique est décevante, comme quoi..). 
Le principe du « New Zealand Sport Hall of Fame » est de présenter des objets (médailles, maillots, chaussures etc.) ayant appartenu aux grands sportifs du pays, c'est impressionnant et même parfois émouvant et cela permet de rappeler le riche passé sportif néo-zélandais... Naturellement nous aurons une tendresse particulière pour la cohorte de champions du demi-fond, notamment Peter Snell, tripe champion olympique (800M en 1960, 800M + 1500M en 1964) et recordman du monde (1'44'3 au 800M sur une piste en herbe), la très grande classe…

Dunedin, une des rares villes que nous ayons visitée
avec des vrais bâtiments en vraie pierre
Des pierres et aussi des petites fleurs jaunes

Nous profitons d'une courte éclaircie pour nous rendre à la Baldwin Street, la rue la plus  en pente du monde (cf. Guinness des Records) ! En effet la rue est courte mais la pente est forte (35%), le temps de faire quelques sauts et nous fuyons dès que les premières gouttes annoncent une nouvelle lourde averse, de celles qui n'ont besoin que de quelques secondes pour nous tremper entièrement.

Rue pentue pentue
Rue pentue pentue pentue
Rue pentue pentue pentue pentue

A peine le temps de repasser à l'hôtel et nous enchaînons sur une visite guidée de la péninsule d'Otago pendant six heures (de 15h à 21h) ! Le groupe est restreint (8 personnes) et le ciel semble décidé à jouer le jeu donc tout s'annonce bien... La réalité va largement dépasser nos attentes puisque nous voyons successivement :

- De magnifiques Albatros royaux : la péninsule d'Otago accueille l'une des seules colonies terrestres de ces oiseaux qui vivent au large et peuvent parcourir des distances sidérantes (par exemple le trajet Nouvelle-Zélande/Chili en 12 jours) grâce à leur envergure de trois mètres qui leur évite d'avoir besoin de battre des ailes et de dépenser trop d'énergie... Le vent souffle fort et il pleuviote donc l'observation demande une certaine dose d'effort mais nous sommes motivés et concentrés sur notre objectif donc nous affrontons les éléments !

Albatros royal
Point de vue sur la péninsule d'Otago
Re-albatros royal avec des grandes grandes ailes

- Des Pingouins aux yeux jaunes : oui nous en avions déjà vu mais là il était possible de les voir arriver sur la plage et se redresser sur les pattes puis se diriger cahin-caha vers la forêt bordant la plage, ils étaient vraiment trop mignonnets ! Nous sommes au bout de la péninsule, le vent souffle en tempête et il faut s'accrocher pour ne pas s'envoler…

Péninsule d'Otago 
Dans ces terriers se réfugient les blue pingouins! Etonnant non?
Petit pingouin aux yeux jaunes en position ventrale 
Petit pingouin aux yeux jaunes de plus près
pour que vous puissiez davantage admirer ses yeux jaunes
 
Pingouin en pleine mue, parce que oui un pingouin ça mue! 
Plage à pingouins et à lions de mer! 
Attention, pingouin surfant sur la vague!
Pingouin en fin de surfage prêt à se redresser sur ses petites pattes 
Pingouin en pleine mise sur pattes 
Pingouin marchant donc
Pingouin se dandinant même
Pingouin à l'air penaud, si si on le voit à sa démarche
Pingouin poursuivant son dandinement
Beau pingouin, tout simplement!
La crête sur la tête correspond à ce qui lui reste de sa mue!
Pingouin s'étirant!
Voilà vous avez vu les pingouins sous toutes leurs coutures!

- Des Lions de mer : oui nous en avions déjà vu mais là il était possible de les voir de très près et c'est quand même des bêtes très impressionnantes

Lion de mer retournant à la mer, logique!
Lions de mer se bagarrant, encore et encore
Lions de mer nous observant!

- Des Otaries à fourrure : oui nous en avions déjà vu mais là il était possible de les voir de très près et c'est quand même des bêtes très mignonnes

Les petits points noirs = des petites (et grosses) otaries


Bébé otarie!
Remarque: il se peut que les otaries descendent des souris,
ou l'inverse d'ailleurs...

Le vent souffle (en otarie zona) sans état d'âme mais le soleil s'est finalement imposé au finish et nous a permis de profiter à fond de cette dernière journée complète dans l'île du Sud, il restera caché le lendemain car il sait que nous n'avons pas besoin de lui : nous prenons l'avion pour Auckland (1h30 de retard tout de même), où nous passerons une journée avant de rentrer en France…

Dernier point de vue sur la péninsule d'Otago