jeudi 11 avril 2013

Chennaï will survive

Du 26 au 27 mars 2013

Mamallapuram-Chennai, un trajet tout petit rikiki par rapport à d'habitude,
mais c'était sans compter le gigantisme de Chennai...
This is the end… Nous quittons l’Inde une deuxième fois, 5 ans après notre première visite, combien d’années avant notre prochain séjour ?

Deux bus locaux nous conduisent de Mamallapuram à Chennaï, nous sommes déjà nostalgiques de ces chars d’assaut qu’on croirait tirés d’un film d’apocalypse, nous profitons une dernière fois des odeurs d’essence, de transpiration, de détergent et d’urine mêlés…

Nous terminons notre voyage comme nous l’avons commencé, au sein d’une famille indienne, sauf que cette fois nous payons l’hébergement ! Nous avons renoncé à faire du couchsurfing pour une seule nuit car cela ne nous laisserait pas le temps de faire connaissance avec nos hôtes, néanmoins la pension que nous avons choisie a vraiment une ambiance très chaleureuse…

Les habitants de Chennaï (nouveau nom de Madras) ont une réputation méritée d’hospitalité : nous trouvons toujours très facilement quelqu’un pour nous aider à atteindre notre destination, ce qui n’est pas du luxe quand on doit choisir le bon bus pour rejoindre le centre !

Nous arrivons ainsi dans un quartier de boutiques chics, voire de luxe, ce qui créé des situations incongrues : un magasin Louis Vuitton est installé à moins de 50 mètres de quasi bidonvilles, comme un symbole des contrastes d’une Inde à deux vitesses…

Une rue de Chennai
Un autre aperçu de Chennai
Ayant des goûts (et des moyens) plus modestes que Vuitton,  nous dévalisons notre magasin fétiche en Inde, Cotton World (découvert grâce à Mayur, thanks !), puis allons à la poste pour renvoyer nos emplettes indiennes en France. Il faut plus d’une heure pour confectionner puis faire envoyer le colis (6 kilos tout de même) et nous sortons de la poste épuisés tant physiquement que psychologiquement mais avec la fierté de ne pas avoir perdu patience !

Et un dernier colis pour... Math bien sûr ;-) 
On remet une photo pour ceux qui n'auraient pas 
bien vu ton adresse la 1ère fois ;-)
Chennaï n’ayant pas d’attraits particuliers, nous profitons du dernier jour en Inde pour faire la sieste, lire et mettre à jour le blog, finalement le moment de rejoindre l’aéroport vient assez (trop ?) vite.

Kamu (notre hôte) nous conduit à l’arrêt du bus, un dernier trajet sous le fracas et les regards bienveillants des indiens qui nous entourent et nous y voilà, l’aéroport de Chennaï est en face de nous.

Un dernier coucher de soleil...
L’aéroport international de la quatrième ville d’Inde paraît vaste et moderne mais il ne tient pas ses promesses et, après les habituels contrôles de sécurité, nous n’avons d’autre choix que de nous asseoir dans la salle d’attente en mâchonnant une mauvaise pizza…

C'est pas très bon dis-donc...
Annonce crachée par le haut-parleur, nous reconnaissons notre numéro de vol, dernière file d’attente devant la porte, dernier contrôle par une femme aux deux mains bleues (nous ne saurons jamais pourquoi), portes de l’avion verrouillées, démonstration de sécurité que personne ne regarde et à laquelle même les hôtesses ne croient pas, les roues tournent, les lumières de la piste défilent, une dernière poussée du moteur et nous quittons l’Inde… Mais est-il possible de vraiment quitter l'Inde ? 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire