mercredi 27 mars 2013

Kérala bien Kérala le dernier

Du 9 au 15 mars 2013



Derniers pas au Kérala, en deux temps :

1. La Dame Rouge à Ayampally, pour nos 10 ans ensemble

2. Les Backwaters à Allepey, pour conclure le périple au Kérala

1. La Dame Rouge, 10 ans déjà !

Nous laissons Munnar derrière nous et reprenons le bus qui dégringole la montagne à grands coups de klaxon, dur retour à la réalité qui ne sera que temporaire puisque nous ouvrons une deuxième parenthèse de luxe et de volupté en prenant nos quartiers dans une pension très confortable pour fêter nos 10 ans.

Sur le chemin, nous croisons une fête hindoue, 
avec tambours qui font du bruit et masques qui font peur!
Après un dernier trajet en rickshaw, nous atteignons « La Dame Rouge », belle maison bleue (logique…) blottie dans un petit village au milieu des canaux. Nous nous rendons compte immédiatement qu’il sera facile de s’y sentir comme chez soi puisque nous disposons en réalité d’une maison juste pour nous et que l’ambiance est très familiale.

La Dame Rouge, bleue!
Notre "petite" maison de 90 m2! Au milieu le salon, à droite la chambre dans la mezzanine

A gauche, les parties communes, à droite notre salle de massage privée!
Pour fêter notre arrivée, nous enfilons nos shorts, laçons nos chaussures et partons courir dans les environs… Le ciel est menaçant et tient ses promesses puisque nous subissons un orage tropical (mais alors trop trop trop pical !) qui nous contraint à écourter notre séance de préparation au semi-marathon de Singapour (notons que celui-ci approche à grandes foulées…).

Après une deuxième douche, cette fois dans la salle de bain, nous dînons de superbes Gambas, y repenser nous fait revenir l’eau à la bouche, un régal !

Le lendemain, 10 mars 2013, est un jour évidemment particulier pour nous, il y a exactement 10 ans que notre voyage à deux a commencé, qui aurait pu se douter à ce moment qu’il nous mènerait jusqu’en Inde et même bien plus loin ?

Pour fêter l’événement nous commençons par aller courir une heure dix, cette fois sans être interrompus par la pluie, puis nous nous offrons un massage ayurvédique (aux huiles) dans l’après-midi (une heure et demie de pétrissage en règle, à la sortie on se sent comme une grosse miche de pain), enfin nous dînons aux chandelles et à la belle étoile un excellent poisson… Que demander de plus ?

Après une dernière journée qui nous permet de faire un tour à la plage, d’assister à la fête du village et de nous faire inviter dans la maison d’une indienne qui travaille à La Dame Rouge, nous plions bagage et nous arrachons à regret à cette ambiance molletonnée pour retrouver la fureur des bus indiens, véritables terreurs des routes mais moyen de transport le plus commode…

Vous reconnaîtrez les carrelets chinois identiques à ceux de Cochin
Un rickshaw entre deux eaux

Indienne faisant des travaux qui voulait
absolument qu'on la prenne en photo!
Fête du village avec ses éléphants décorés
Fête du village avec ses anciens assis par terre
Ouf les éléphants passent dans le temple, c'était juste!
Dans les rues d'Ayampally, le petit village de La Dame Rouge

2. Alleppey, les  fameux backwaters du Kérala

Arrivée sans accroc à Alleppey dans un hôtel certes moins luxueux que La Dame Rouge mais propre et au personnel aux petits soins. La chaleur est accablante et même si nous attendons le soir pour aller courir nos vêtements sont totalement trempés à la fin du footing, pendant ce temps-là il neige en France…
  
Enfin les backwaters ! Nous  avons loué un bateau à rame (avec pilote) pour la journée afin de pouvoir profiter des canaux de manière à a fois plus économique, écologique et paisible que dans les gros house-boat à moteur dans lesquels il est possible de passer la nuit.


House-boat
Mais nous on a juste un petit canoë!
Sur notre petit canoë...

Sur des kilomètres, l’eau de la mer rentre dans les terres et est canalisée pour créer des rues et des avenues aquatiques au bord desquels s’organisent villages et cultures. Pendant sept heures nous parcourons donc ces canaux petits et grands en croisant des temples, des écoles, des rizières et de nombreuses femmes qui lavent le linge à l’ombre des cocotiers.






Les paysages sont superbes sans être spectaculaires et monotones sans être ennuyeux, on se sent comme après un déluge... Le réseau de canaux donne l’impression de n’avoir ni début ni fin, au bout d’un moment on en vient à se demander si l’eau n’a pas recouvert toute la terre pendant la nuit sans qu’on s’en rende compte.

Un petit canal, ici pas de house-boat

Finalement nous remettons pied à terre et rentrons à l’hôtel épuisés de n’avoir rien fait.

Une fois n’est pas coutume, nous commençons la journée du lendemain par un long footing d’une heure quinze dans les rues calmes d’Alleppey (qui devient vite une campagne quand on quitte le centre-ville). Il fait vraiment très chaud et nous vidons rapidement une bouteille chacun au retour pour nous réhydrater, curieusement nous n'avons croisé aucun coureur...

Nous nous rendons ensuite à la plage d’Alleppey, lieu de démonstration des champions de frisbee, et dînons d’un curry de poisson frais arrosé d’une bière (excellent pour la récupération après avoir couru !).

Mais où est le frisbee?
Notre magnifique séjour dans le Kérala prend fin : un dernier passage à Cochin pour constater que le colis contenant le guide Singapour s’est perdu dans les méandres de la poste indienne (on ne peut pas gagner à tous les coups...), déjeuner dans notre restaurant fétiche (le Kashi) et prendre notre bus pour Madurai, au Tamil Nadu. 

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