Du 28 mars au 3 avril 2013
Chennai-Singapour d'un coup d'avion, c'est vite fait (4h30)! |
Jour 1. Où l’on arrive à Singapour pour mieux retourner en
Inde
Arrivés vers 4 heures du matin, nous hésitons à prendre un
taxi puis optons finalement pour le métro qui ouvre quelques minutes après
qu’on a récupéré les bagages. Comme on pouvait s’y attendre, Singapour est à la
hauteur de sa réputation en ce qui concerne la propreté : pas un papier au
sol, pas un graffiti au mur, pas une odeur suspecte… Autre cliché qui se
vérifie rapidement, Singapour est effectivement très policée puisque les
amendes correspondant aux menues infractions sont clairement affichées dans les
trains : 500S$ si on boit ou on mange dans le métro par exemple, ça fait
réfléchir avant de sortir sa bouteille d’eau ! Par contre nous n’avions
pas anticipé le froid polaire qu’il fait dans le métro à cause de la
climatisation, ça casse un peu l’image de
ville écologique de Singapour…
Après plus d’une heure de métro, nous partons à la recherche
de l’appartement de Fleur et Manu, les deux Français que nous avions rencontrés
au Laos et qui nous avaient proposé de nous héberger (nous avons bien sûr sauté
sur l’occasion après les deux bonnes soirées que nous avions passé ensemble à
Vang Vieng). Quelle ne fut pas notre surprise de voir débouler Fleur en plein
footing (oui Fleur et Manu sont aussi des coureurs, comme quoi c’est vraiment
une mafia !)… Nous verrons plus tard dans l’article à quel point il est
méritoire de courir sous ces climats mais pour le moment laissons Fleur
poursuivre son chemin et tâchons de trouver
le nôtre à l’aide de ses explications, ce qui n’est pas si
facile car c’est seulement après un coup de fil à Manu que nous parvenons à
leur appartement.
Le dit appartement est situé dans une résidence du
gigantesque campus de la National University of Singapore où nos deux amis poursuivent actuellement des travaux de recherche. Dès qu’ils sont partis au labo, nous déballons
les matelas tout neufs (achetés exprès pour les invités et que nous inaugurons) et nous affalons dessus pour terminer notre nuit.
Fleur et Manu |
Résidence universaitaire |
Nous prenons ensuite la direction de la baie de Singapour,
baie artificielle entourée de terres gagnées sur la mer et regroupant les
édifices modernes de Singapour les plus remarquables.
Marina Bay |
Un Louis Vuitton flottant, on est bien à Singapour... |
Comme partout à Singapour, Marina Bay compte un vaste centre
commercial et, si nous négligeons les marques de vêtements, parfums ou montres
de luxe, la boutique Adidas doit d’urgence reconstituer ses stocks après notre
passage, nous voilà équipés pour le semi-marathon…
Patinoire dans le centre commercial |
Oui nous sommes bien dans le centre commercial où nous avons fait des folies, les 3 Fontaines n'ont qu'à bien se tenir! |
Jour 2. Où l’on reste à Singapour pour mieux partir en Chine
Dernier footing avant le semi-marathon, cette fois nous y
sommes presque, nous pouvons sentir l’odeur de la compétition, dans deux jours nous
pourrons y ajouter le bruit…
Après une douche qui n’avait rien de superflu, nous prenons
le métro-où-il-gèle-tellement-que-tu-te-dis-que-tu-aurais-du-prendre-un-pull-c’est-quand-même-ridicule-cette-histoire pour rejoindre Chinatown.
Quand on sait que la très grande majorité des Singapouriens est plus ou moins d’origine
chinoise, on comprend que le quartier chinois soit l’un des cœurs de la ville car oui Singapour a plusieurs
cœurs à l’instar d’un grand poulpe ou d’un moderne Léviathan… Il paraîtrait
même que, contrairement à ce qu’on peut
penser de prime abord, Singapour ait du cœur, voire une âme, affaire à suivre !
En tout cas quand on parcourt les alignements de maisons
chinoises du siècle dernier et du
précédent, les temples taoïstes ou bouddhiques, les marchés où on vend du
concombre de mer séché, les échoppes de médecine traditionnelle qu’on imagine
facilement en fumeries d’opium, on découvre une face méconnue de Singapour.
Finalement la ville n’est pas née d’hier mais d’avant-hier, elle peut donc à
bon droit revendiquer une histoire et une culture propres (ce qui tombe bien
puisqu’ils aiment ce qui est propre).
Revenons au quartier chinois où nous déjeunons d’un
savoureux poulet à la vapeur avant de
repartir faire un dernier tour à l’endroit où le Chinatown touche la City de
Singapour (le quartier des affaires), la Singapour du XXème et la Singapour du
XXIème siècle se regardent sans animosité, toutes deux semblent fières de ce
qu’elles sont devenues…
Le soir, nous retrouvons Manu dans un centre commercial pour
aller au cinéma (ici tout tourne autour des centres commerciaux) voir Django,
le dernier Tarantino, c’est comme d’habitude magistral, même si les dialogues à
200km/h en anglais avec l’accent du sud des Etats-Unis ne sont pas tous
évidents à comprendre… Bon évidemment on a trouvé qu’il manquait quelques
chorés et qu’une chasse au poulet dans les champs de coton aurait permis de
faire de ce film un chef d’œuvre, mais que voulez-vous, Tarantino a encore à apprendre des films indiens !
Jour 3. Où l’on prend une grande respiration avant le
semi-marathon de Singapour
Comme s’il fallait déjà économiser nos forces, nous tournons
au ralenti le matin et trainons dans l’appartement avant de partir chercher les
dossards pour la course.
Après le désormais habituel trajet dans le métro-frigo, nous
arrivons en vue du magasin qui sponsorise le semi-marathon (une marque de
produits techniques pour la course à pied, XU Compression pour ne pas la
nommer) et disons immédiatement adieu à tout espoir de gloire sur la course
puisque nous apercevons deux ou trois Kenyans qui n’ont plus qu’à se mettre
d’accord sur l’ordre du podium…
On nous remet notre paquetage pour la course et nous
constatons que le t-shirt est plutôt laid, nous serons donc d’autant plus
surpris (voire stupéfaits) quand le lendemain 9 coureurs sur 10 l’arboreront
fièrement sur la ligne de départ !
L’après-midi nous visitons le musée de Singapour avec Fleur
et Manu, le musée est beau, vaste et bien rythmé même si la période de
l’après-guerre est surtout restituée au moyen de vidéos et que nous n’avons
plus vraiment ni le temps ni la force de tout regarder… Nous retiendrons de
cette visite que Singapour (re)vient de plutôt loin et en est fière !
Musée national de Singapour |
Nous rentrons pour dîner d’un plat de pâtes (comme il
convient avant une compétition) gentiment préparées par Fleur et Manu , le réveil est réglé sur 2h50 (aouch ça va faire mal), le taxi est commandé (on espère qu’il sera bien là), les tenues de course
sont prêtes (quelle beauté), les messages d’encouragements sur Facebook font
plaisir, il ne nous reste plus qu’à dormir un peu…
Nos affaires sont prêtes! |
Jour 4. Où l’on court le semi-marathon de Singapour
Le lever se fait sans trop de peine, le taxi nous attend,
nous n’avons rien oublié, la route est dégagée, nous sommes parmi les premiers
arrivés, il y a quand même déjà du monde donc c’est bien là, tout est calme,
pas d’excitation inutile, chacun sait qu’il aura besoin de ses forces, nul
n’est certain qu’elles seront suffisantes.
Quelques coureurs joueront la victoire, l’immense majorité
veut seulement finir, nous espérons un classement et un temps honorables mais
sommes un peu dans l’inconnu.
Motivée comme jamais... |
Prêt à affronter la course... |
La course vue par Cédric
Argh il y a du monde ça va être dur de se faufiler pour se
placer près de la ligne de départ | bon essayons quand même | génial ces
singapouriens ils s’écartent quand on leur dit « sciouzmi » | ok on
est un ou deux rangs derrière les kenyans on est bien là | tiens il y a un
ministre sur la tribune | il est habillé en short mais ne va pas courir c’est
juste pour la photo | ok c’est bientôt le départ on respire un bon coup | on
vérifie qu’on a bien ses gels | on sautille pour se décontracter…
C’est le départ | p… j’ai mal à la hanche droite ! |
c’est la première fois que ça m’arrive de toute ma vie ! | quelle poisse
je ne vais quand même pas devoir abandonner ça serait trop con | taper du
poing sur la fesse pour détendre la zone | mouais pas très efficace ça |
laissons passer un kilomètre et on verra | c’est marrant quand même on est sur
le circuit de F1 de Singapour | tiens j’ai l’impression que ça va un peu vite |
ah oui on est en 4’ au kilo | ouf c’est passé la douleur à la hanche | respirer
| chercher l’allure | trouver l’allure | en fait ne pas vraiment trouver
l’allure | à l’équilibre comme dit le coach | facile comme dit le coach | ça
devrait être facile | ça n’est pas facile | pourtant c’était si facile sur le
20 km de Paris | on n’est pas à Paris | 5ème kilomètre | les jambes
sont déjà lourdes | j’attendais ça 10 kilomètres plus loin | j’ai chaud | non en
fait je suis chaud | j’ai soif | je suis déjà trempé de sueur | ne pas penser
au chrono | ne plus penser au chrono | s’hydrater | prendre les gels | juste
penser à courir | ne pas regarder ceux qui passent devant | pourquoi il n’y a
pas de spectateurs c’est bien quand il y a des spectateurs | ah oui il est 6h
du matin les gens ont peut-être autre chose à faire | pourtant j’aimerais bien
une fanfare sur le bord de la route, me sentir porté quelques secondes, me sentir léger quelques secondes | on
croise le gros du peloton qui arrive de l’autre côté de la route | c’est fou
quand même qu’ils aient tous mis ce maillot trop moche | penser à autre chose
pour faire passer les kilomètres | il fait nuit c’est dommage on ne voit pas
grand-chose | juste penser à courir | juste penser à finir | ok disons qu'à partir de maintenant j’ai le droit de
marcher aux ravitaillements mais seulement à ce moment-là | elle est bien cette règle que je viens d’inventer |
s’asperger avec de l’eau citronnée (mauvaise idée) | s’asperger avec de l’eau
claire (bonne idée) | ne pas penser aux pieds qui chauffent et aux ampoules |
ne pas se poser de question | est-ce que c’est aussi dur pour Amandine ? |
si ça se trouve elle va bientôt arriver à ma hauteur | et si c’était elle
derrière je reconnais sa foulée ? | je me retourne | pas d'Amandine | dis donc ils tirent
une de ces tronches les mecs derrière | remarque je ne dois pas être beau là |
en tous cas si je me fie au chrono je ne dois pas être beau | 15ème
kilomètre | maintenant je sais que je vais finir | le soleil se lève sur la
baie de Singapour | c’est beau | il doit rester 3 ravitaillements | donc 3
droits de marcher | en profiter | tiens je ne suis pas le seul à faire ça | je
me demande où en est Amandine | je la guette après le demi-tour quand on croise
les autres coureurs | je ne la vois pas | allez c’est bientôt fini maintenant |
en profiter | profiter de quoi ? | des jambes qui brûlent ? | pff
t’es vraiment cinglé toi ! | non profiter de courir à Singapour | c’est
peut-être la dernière fois | c’est sûrement la dernière fois | d’ailleurs c’est
le dernier kilomètre | c’est même la dernière ligne droite | pousser sur les
jambes pour dépasser un concurrent | y arriver | jeter un coup d’œil au chrono
| se dire que l’important aujourd’hui c’était de finir | prendre la médaille |
dire merci | prendre deux bouteilles | dire merci beaucoup | prendre la
serviette humide | dire merci infiniment | vider une bouteille tout de suite |
s’essuyer le visage et les jambes avec la serviette | mettre la médaille dans
sa poche | échanger des regards avec les autres coureurs | attendre Amandine.
Voir Amandine arriver | l’encourager en lui criant qu’il ne
reste plus que 500 mètres et que c’est bien | prendre conscience qu’on est le
seul à crier pour encourager | se dire que c’est bizarre puis ne plus y penser
| attendre qu’Amandine récupère sa médaille, son eau et sa serviette | en
profiter pour prendre une bière sans alcool parce que c’est gratuit et que ça
doit faire du bien | boire quelques gorgées | en fait juste après la course
c’est pas terrible | retrouver Amandine | échanger quelques mots | ç’a été dur
pour elle aussi | aller chercher le sac à la consigne | rentrer dans le
métro-frigo et regretter de ne pas avoir pris un pull | remarquer le regard des
Singapouriens qui vont au travail | oui nous avons couru le semi-marathon de
Singapour | nous avons terminé le semi-marathon de Singapour | nous l’avons
fait.
La course vue par Amandine
C’est marrant d’arriver sur le départ d’une course en pleine
nuit | d’accord il fait nuit noire mais en fait il fait tellement chaud qu’on
dirait qu’il y a du soleil | pourtant il fait bien nuit | il y a du monde quand
même | mais pourquoi ils ont tous mis le maillot de la course il est d’une
mochitude c’est pas possible | mais tu crois qu’on peut quand même courir même
si on n’a pas mis le maillot de la course | ah oui c’est bon j’ai vu un coureur
avec un maillot différent ouf | c’est parti pour le footing d’échauffement | mais
on est déjà tellement chauds qu’un échauffement n’a pas de sens en réalité | c’est
malin maintenant on est tout dégoulinants sur la ligne de départ | oulala c’est
pas bon ça de transpirer comme ça avant la course | bon c’est pas grave n’y
pensons plus on va juste essayer de courir | plus de 5 minutes avant le départ |
j’ai soif c’est quand le premier ravitaillement
Coup de pistolet ça y’est c’est parti | c’est tout calme ici
c’est drôle | je crois que j’ai les jambes lourdes | j’ai pas encore fait 2
kilomètres ça promet | j’ai soif j’ai soif j’ai soif | arrête de penser que t’as
soif la soif c’est dans la tête | oui mais j’ai soif | et puis j’ai chaud |
aaaahhhh de l’eau | gloupgloupgloup j’avais vraiment soif | allez courage il ne
reste plus de 18 kilomètres | c’est pas tant que ça 18 kilomètres | si en fait
c’est vraiment beaucoup 18 kilomètres | j’ai re-soif pourtant je viens de boire
| c’est bientôt le prochain ravitaillement ? | mais pense à courir à la fin
| bon ok je me concentre | c’est vraiment calme quand même | en même temps il
est 6 heures du matin | est-ce que Cédric souffre autant que moi ? | j’ai
soif | j’ai soif | j’ai chaud aussi | un ravitaillement alleluia | je bois je
bois je bois | je m’arrose je m’arrose je m’arrose | je suis trempée je suis
trempée je suis trempée | je colle de partout c’est pas agréable | non mais on
est bien à Singapour en train de courir | je suis heureuse d’être ici | j’ai
attendu ce jour tellement longtemps il faut en profiter | je profite je profite
je profite | j’ai les jambes lourdes | un ravitaillement | il faudrait que je
boive des litres d’eau pour me réhydrater | allez je m’accroche plus que 10
kilomètres c’est quoi 10 kilomètres | c’est long 10 kilomètres | enfin ça
dépend mais là c’est long | oh non j’ai mal au ventre pas ça | n’y pense plus
et cours | je cours | j’essaye de courir | je dois m’arrêter | le chrono c’est définitivement
foutu | en vrai ça l’était depuis longtemps | on repart on est bien à Singapour | juste terminer la course | profiter de la course | oh le joli lever de soleil sur Garden Bay | c’est joli
un lever de soleil | même en courant même en souffrant c’est joli | j’espère
que ce n’est pas trop dur pour Cédric | pourquoi y’a plein de coureurs qui me
dépassent | peut-être parce que je n’avance plus | allez petites jambes courrez
volez vers la ligne d’arrivée | j’ai soif j’ai soif j’ai soif | c’est bientôt l’arrivée
| oui mais j’ai soif | et aussi j’ai chaud | je l’ai déjà dit ? | un
encouragement est-ce bien possible | c’est Cédric il est arrivé | bientôt je
serai arrivée moi aussi | allez accélère c’est la fin | si si si c’est la fin c’est
incroyable | allez petites jambes un dernier effort | la ligne d’arrivée !!!!!!!!!
Marcher en tenant à peine debout | prendre la serviette
humide | prendre la médaille | prendre le t-shirt un deuxième il est toujours
aussi laid | retrouver son chéri | partager notre expérience | être tellement
contents d’avoir terminé | être tellement heureux d’avoir couru ce semi | on
est vraiment des dingues | quand est-ce qu’on recourt un autre semi ?
Nous commençons par être quelque peu déçus par nos chronos,
puis relativisons en nous disant que les conditions n’étaient quand même pas
propices à la performance et que l’important c’est d’avoir terminé la course,
enfin nous constatons que nous sommes tous deux dans le top 2% dans nos
catégories (34ème/2090 pour Amandine, 88ème/7421 pour
Cédric) et cela achève de nous réconforter.
Rentrés à l’appartement où nous retrouvons Fleur et Manu, nous prenons une bonne douche, complétons notre nuit par une ou deux heures
de somme puis ressortons vadrouiller à travers Singapour : quartier
colonial, quartier arabe, Little India pour finir à nouveau à Marina Bay, sur
les lieux mêmes de nos « exploits » du matin.
Little India... |
Des affiches de films indiens, yeah! |
Dans Little India |
Nous passons la soirée
à admirer les sons et lumières de Marina Bay, en voyant certaines installations
on ne peut s’empêcher de penser que maintenant c’est ici que les choses se
passent, il y a un siècle c’est Paris ou Londres qui auraient étonné le monde
en réalisant de telles prouesses, sic transit gloria mundi…
Garden Bay pendant le spectacle son et lumière, vous n'avez que la lumière... |
Jour 5. Où l’on fait un safari à Singapour
Si la course de la veille a laissé des traces dans les
jambes, les courses du jour vont laisser des traces au portefeuille… Nous
faisons un tour à Orchard Road, l’artère commerçante chic de Singapour qui
compte plusieurs magasins de chaque enseigne de luxe (Louis Vuitton, Chanel,
etc.). Bien entendu ce n’est pas dans ce genre d’endroit que nous faisons nos
emplettes mais même si certaines galeries sont plus accessibles, il est heureux
que nous partions demain car sinon nous devrions raccourcir le voyage faute de
budget !
Orchad Road |
Orchad Road, ah oui on avait oublié les 50 boutiques Rolex... |
Emerald Hill, petite rue mignonette à 2 pas d'Orchad Road |
Evénement marquant de la journée, enfin surtout pour Amandine qui en a rêvé et salivé tant et tant de fois, le premier jap depuis 3 mois!
Des sushis, c'est le plus beau jour de ma vie (enfin presque!) |
Le soir nous allons au « night safari », l’une des
grandes attractions de Singapour, c’est une sorte de zoo donnant l’impression que
les animaux sont en liberté et que l’on peut parcourir en petit train et à
pieds. Nous y passons plus de deux heures à suivre des parcours très bien conçus
et observer des animaux allant du rhinocéros au tigre en passant par la
chauve-souris géante ou l’écureuil volant… Au-delà du côté Disneyland de l’entrée,
c’est une véritable réussite et une expérience très originale.
Une chauve-souris absolument géante! Oui il faut ouvrir grand ses yeux pour la voir, c'est normal il fait nuit! |
Une bête qui vit la nuit avec de gros yeux |
Jour 6. Où l’on quitte Singapour pour de nouvelles aventures
C’est le dernier jour à Singapour, nous rassemblons nos
affaires qui s’étaient copieusement étalées dans tout l’appartement de Fleur et
Manu puis partons visiter le jardin botanique de Singapour.
Nous ne disposons pas de beaucoup de temps mais pouvons
néanmoins admirer la superbe collection d’orchidées de toutes formes, couleurs
et tailles. Comme à l’accoutumée, le parc est vaste, propre et bien agencé…
Un saut ça faisait tellement longtemps! |
Oh oui quel bonheur de sauter parmi les petites fleurs! |
Des orchidées inédites |
Nous rejoignons Manu pour déjeuner à l’université, Fleur s'est déjà envolée pour une conférence à San Francisco, puis rentrons à l’appartement en bus sous une lourde pluie tropicale (mais alors trop quoi). Après une dernière sieste et une dernière douche, nous avons juste le temps de finir de boucler les sacs et de sauter dans un métro vers l’aéroport.
Bien entendu l’aéroport est ultra moderne et une
installation d’art contemporain lui donne une touche de raffinement bienvenue. Nous
passons les contrôles sans coup férir et montons dans l’avion à l’heure dite, il
va falloir nous déshabituer de tant de facilité car l’Indonésie s’annonce un
peu plus chaotique que Singapour…
Au moment où l’avion décolle nous sommes un peu nostalgiques
des bons moments passés ici : Singapour était comme une oasis de confort entre
l’Inde et l’Indonésie, l’hospitalité de Fleur et Manu a rendu ce séjour encore
plus facile et agréable (d'ailleurs, nous avons prévu de nous retrouver pour un trek en Indonésie, à suivre...!). A présent fini l’air climatisé, les magasins
occidentaux, les rues immaculées, à nous l’Indonésie, à nous la vie réelle !
Pas dégueulasses les classements! Bravo!
RépondreSupprimerMerci pour les news, on était en manque
A+
Calixte