Du 26 au 27 mars 2013
Mamallapuram-Chennai, un trajet tout petit rikiki par rapport à d'habitude, mais c'était sans compter le gigantisme de Chennai... |
This is the end… Nous quittons l’Inde une deuxième fois, 5
ans après notre première visite, combien d’années avant notre prochain séjour ?
Deux bus locaux nous conduisent de Mamallapuram à Chennaï,
nous sommes déjà nostalgiques de ces chars d’assaut qu’on croirait tirés d’un
film d’apocalypse, nous profitons une dernière fois des odeurs d’essence, de
transpiration, de détergent et d’urine mêlés…
Nous terminons notre voyage comme nous l’avons commencé, au
sein d’une famille indienne, sauf que cette fois nous payons
l’hébergement ! Nous avons renoncé à faire du couchsurfing pour une seule
nuit car cela ne nous laisserait pas le temps de faire connaissance avec nos
hôtes, néanmoins la pension que nous avons choisie a vraiment une ambiance très chaleureuse…
Les habitants de Chennaï (nouveau nom de Madras) ont une
réputation méritée d’hospitalité : nous trouvons toujours très facilement
quelqu’un pour nous aider à atteindre notre destination, ce qui n’est pas du
luxe quand on doit choisir le bon bus pour rejoindre le centre !
Nous arrivons ainsi dans un quartier de boutiques chics,
voire de luxe, ce qui créé des situations incongrues : un magasin Louis
Vuitton est installé à moins de 50 mètres de quasi bidonvilles, comme un
symbole des contrastes d’une Inde à deux vitesses…
Une rue de Chennai |
Un autre aperçu de Chennai |
Ayant des goûts (et des moyens) plus modestes que
Vuitton, nous dévalisons notre magasin
fétiche en Inde, Cotton World (découvert grâce à Mayur, thanks !), puis
allons à la poste pour renvoyer nos emplettes indiennes en France. Il faut plus
d’une heure pour confectionner puis faire envoyer le colis (6 kilos tout de
même) et nous sortons de la poste épuisés tant physiquement que psychologiquement
mais avec la fierté de ne pas avoir perdu patience !
Et un dernier colis pour... Math bien sûr ;-) On remet une photo pour ceux qui n'auraient pas bien vu ton adresse la 1ère fois ;-) |
Chennaï n’ayant pas d’attraits particuliers, nous profitons
du dernier jour en Inde pour faire la sieste, lire et mettre à jour le blog,
finalement le moment de rejoindre l’aéroport vient assez (trop ?) vite.
Kamu (notre hôte) nous conduit à l’arrêt du bus, un dernier
trajet sous le fracas et les regards bienveillants des indiens qui nous
entourent et nous y voilà, l’aéroport de Chennaï est en face de nous.
Un dernier coucher de soleil... |
L’aéroport international de la quatrième ville d’Inde paraît
vaste et moderne mais il ne tient pas ses promesses et, après les habituels
contrôles de sécurité, nous n’avons d’autre choix que de nous asseoir dans la
salle d’attente en mâchonnant une mauvaise pizza…
C'est pas très bon dis-donc... |
Annonce crachée par le haut-parleur, nous reconnaissons
notre numéro de vol, dernière file d’attente devant la porte, dernier contrôle
par une femme aux deux mains bleues (nous ne saurons jamais pourquoi), portes
de l’avion verrouillées, démonstration de sécurité que personne ne regarde et à
laquelle même les hôtesses ne croient pas, les roues tournent, les lumières de
la piste défilent, une dernière poussée du moteur et nous quittons l’Inde… Mais est-il possible de vraiment quitter l'Inde ?
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