Du 24 au 26 mars 2013
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Pondichéry-Mamallapuram |
A Mamallapuram, on taille la pierre. Ce n’est plus une
activité, un métier ou une passion, c’est une véritable obsession ! Et ça
dure depuis des siècles ! La moindre petite pierre qui pointe le bout de
son nez dans la région risque à chaque coin de rue de trouver un tailleur qui
la ratiboisera jusqu’à en faire un objet, gracieux s’il est talentueux, commun
s’il est sans génie, bâclé s’il est pressé, raté s’il est bourré… en tous cas
elle n’en sortira pas indemne ! C’est simple, si la ville était
chrétienne, son saint patron serait Saint Pierre…
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Un gros rocher sculpté |
Cette particularité fait de Mamallapuram une escale très
agréable sur la route entre Pondichéry et Chennai. Nous y passerons deux nuits
dans un hôtel avec piscine que nous avons, une fois n’est pas coutume, négocié
(oui oui on est fier de nous). Notons que la piscine n’est pas un luxe inutile
puisqu’il fait environ 100 degrés à l’ombre (véridique)…
Nous alternons donc
sorties culturelles pour visiter des
sites parfois vieux de 1500 ans, plongeons dans la piscine pour nous rafraîchir
après nos efforts, déjeuners et dîner dans les Restos Rastas Cools (concept
RRC, © Cedamand) de la ville, rencontre des tailleurs de pierre qui taillent
qui taillent qui taillent, en trouvant quand même un moment pour faire notre
dernière vraie séance d’entraînement avant le semi-marathon.
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Saut qui a failli compromettre la participation de Cédric au semi
(presque contracture) et après lequel on s'est dit:
PLUS DE SAUT SUR LES PHOTOS AVANT LA COURSE! |
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Saut qui a failli compromettre la participation d'Amandine au semi
(presque déchirure)et après lequel on s'est dit:
MAIS ON AVAIT DIT PLUS DE SAUT AVANT LA COURSE! |
Au rayon culturel, on pense qu’au VIIème et VIIIème siècles
Mamallapuram était un port important en lien avec l’Indonésie et l’Indochine,
la plupart des grandes sculptures sur rochers et des temples datent de cette
période. Cet héritage a valu à Mamallapuram une inscription au patrimoine
mondial de l’Unesco en 1985, l’année où une autre merveille voyait le
jour…
Les bas-reliefs sont souvent originaux, ce qui est un
avantage des ouvrages les plus anciens : en définissant la norme ils
autorisent la créativité, pendant les siècles qui suivront c’est la
reproduction de motifs figés qui est privilégiée. L’exemple des sculptures
Chola en bronze est édifiant puisqu’il est impossible pour le profane de voir
une différence de style entre des œuvres réalisées à 5 siècles d’intervalle,
une fois le motif défini on ne s’en écarte plus ! De la même manière,
quasiment toutes les sculptures réalisées aujourd’hui sont identiques d’un
atelier à l’autre. Cette tendance à la reproduction est-elle un effet sur l’art
d’une conception circulaire du temps en Inde ? Nos faibles connaissances de la
culture indienne ne nous permettent pas d’aller plus loin que la question…
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Shore temple |
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On avait dit plus de saut mais c'est plus fort que nous!... |
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Toujours le Shore Temple, mais autre point de vue |
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L'avez-vous reconnu? |
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Un saut, pfffffffff incorrigible |
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Ici tout est de pierre, même les toboggans! |
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Et un ptit chaï avant de repartir! |
Après Mamallapuram, c’est à nouveau en bus local que nous
rejoignons notre dernière étape en Inde au nom magique : Madras (Chennai) !
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