Du 9 au 15 mars 2013
Derniers pas au Kérala, en deux temps :
1. La Dame Rouge à Ayampally, pour nos 10 ans ensemble
2. Les Backwaters à Allepey, pour conclure le périple au
Kérala
1. La Dame Rouge, 10 ans déjà !
Nous laissons Munnar derrière nous et reprenons le bus qui
dégringole la montagne à grands coups de klaxon, dur retour à la réalité qui ne
sera que temporaire puisque nous ouvrons une deuxième parenthèse de luxe et de
volupté en prenant nos quartiers dans une pension très confortable pour fêter
nos 10 ans.
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Sur le chemin, nous croisons une fête hindoue,
avec tambours qui font du bruit et masques qui font peur! |
Après un dernier trajet en rickshaw, nous atteignons
« La Dame Rouge », belle maison bleue (logique…) blottie dans un
petit village au milieu des canaux. Nous nous rendons compte immédiatement
qu’il sera facile de s’y sentir comme chez soi puisque nous disposons en
réalité d’une maison juste pour nous et que l’ambiance est très familiale.
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La Dame Rouge, bleue! |
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Notre "petite" maison de 90 m2! Au milieu le salon, à droite la chambre dans la mezzanine |
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A gauche, les parties communes, à droite notre salle de massage privée! |
Pour fêter notre arrivée, nous enfilons nos shorts, laçons
nos chaussures et partons courir dans les environs… Le ciel est menaçant et
tient ses promesses puisque nous subissons un orage tropical (mais alors trop
trop trop pical !) qui nous contraint à écourter notre séance de
préparation au semi-marathon de Singapour (notons que celui-ci approche à
grandes foulées…).
Après une deuxième douche, cette fois dans la salle de bain,
nous dînons de superbes Gambas, y repenser nous fait revenir l’eau à la bouche,
un régal !
Le lendemain, 10 mars 2013, est un jour évidemment
particulier pour nous, il y a exactement 10 ans que notre voyage à deux a commencé,
qui aurait pu se douter à ce moment qu’il nous mènerait jusqu’en Inde et
même bien plus loin ?
Pour fêter l’événement nous commençons par aller courir une
heure dix, cette fois sans être interrompus par la pluie, puis nous nous
offrons un massage ayurvédique (aux huiles) dans l’après-midi (une heure et
demie de pétrissage en règle, à la sortie on se sent comme une grosse miche de
pain), enfin nous dînons aux chandelles et à la belle étoile un excellent
poisson… Que demander de plus ?
Après une dernière journée qui nous permet de faire un tour
à la plage, d’assister à la fête du village et de nous faire inviter dans la
maison d’une indienne qui travaille à La Dame Rouge, nous plions bagage et nous
arrachons à regret à cette ambiance molletonnée pour retrouver la fureur des
bus indiens, véritables terreurs des routes mais moyen de transport le plus
commode…
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Vous reconnaîtrez les carrelets chinois identiques à ceux de Cochin |
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Un rickshaw entre deux eaux |
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Indienne faisant des travaux qui voulait absolument qu'on la prenne en photo! |
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Fête du village avec ses éléphants décorés |
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Fête du village avec ses anciens assis par terre |
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Ouf les éléphants passent dans le temple, c'était juste! |
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Dans les rues d'Ayampally, le petit village de La Dame Rouge |
2. Alleppey, les
fameux backwaters du Kérala
Arrivée sans accroc à Alleppey dans un hôtel certes moins
luxueux que La Dame Rouge mais propre et au personnel aux petits soins. La
chaleur est accablante et même si nous attendons le soir pour aller courir nos
vêtements sont totalement trempés à la fin du footing, pendant ce temps-là il
neige en France…
Enfin les backwaters ! Nous avons loué un bateau à rame (avec pilote)
pour la journée afin de pouvoir profiter des canaux de manière à a fois plus
économique, écologique et paisible que dans les gros house-boat à moteur dans
lesquels il est possible de passer la nuit.
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House-boat |
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Mais nous on a juste un petit canoë! |
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Sur notre petit canoë... |
Sur des kilomètres, l’eau de la mer rentre dans les terres
et est canalisée pour créer des rues et des avenues aquatiques au bord desquels
s’organisent villages et cultures. Pendant sept heures nous parcourons donc ces
canaux petits et grands en croisant des temples, des écoles, des rizières et de
nombreuses femmes qui lavent le linge à l’ombre des cocotiers.
Les paysages sont superbes sans être spectaculaires et
monotones sans être ennuyeux, on se sent comme après un déluge... Le réseau de
canaux donne l’impression de n’avoir ni début ni fin, au bout d’un moment on en
vient à se demander si l’eau n’a pas recouvert toute la terre pendant la nuit
sans qu’on s’en rende compte.
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Un petit canal, ici pas de house-boat |
Finalement nous remettons pied à terre et rentrons à l’hôtel
épuisés de n’avoir rien fait.
Une fois n’est pas coutume, nous commençons la journée du lendemain par
un long footing d’une heure quinze dans les rues calmes d’Alleppey (qui devient
vite une campagne quand on quitte le centre-ville). Il fait vraiment très chaud
et nous vidons rapidement une bouteille chacun au retour pour nous réhydrater, curieusement nous n'avons croisé aucun coureur...
Nous nous rendons ensuite à la plage d’Alleppey, lieu de
démonstration des champions de frisbee, et dînons d’un curry de poisson frais
arrosé d’une bière (excellent pour la récupération après avoir couru !).
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Mais où est le frisbee? |
Notre magnifique séjour dans le Kérala prend fin : un
dernier passage à Cochin pour constater que le colis contenant le guide
Singapour s’est perdu dans les méandres de la poste indienne (on ne peut pas
gagner à tous les coups...), déjeuner dans notre restaurant fétiche (le Kashi) et
prendre notre bus pour Madurai, au Tamil Nadu.
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