Du 14 au 25 janvier 2013
Vat Phu
Champassak (Man) – Khiet (King) Ngong – Don (Key) Khong & Don (Key) Khon –
(Ram) Bolaven
Comme autant de niveaux dans un jeu vidéo des années 90
(tendance grosse game boy grise), nous avons parcouru 4 sites du sud du Laos en
repassant par notre base Pakse, sur une carte ça donne ça :
A l’arrivée à Pakse après une nuit dans le sleeping bus, on
se dit « Bon on trouve un hôtel et on se pose parce qu’on est un peu
crevés », du coup on gère la recherche d’hôtel plutôt mieux que
d’habitude : 1. On se pose dans un café avec internet et on repère les
bons hôtels, 2. L’un de nous (en l’occurrence Cédric) part explorer les hôtels
des environs sans les sacs 3. Après concertation on en choisit un, 4. Ça tombe
bien c’est en face !
Corolaire de cette (relative n’exagérons rien) efficacité, nous sommes posés alors qu’il n’est que 11 heures… Et là on se prend à regarder ce qu’il y aurait à faire dans les environs et on se rend rapidement compte qu’on peut aller dans la journée au Vat Phu Champassak (© Patrimoine Mondial de l’Unesco), et c’est parti pour une location de petite moto, on aura bien le temps de se reposer plus tard !
Bon le temps de galérer un peu avec le passage des vitesses et de faire le plein, on se met en mode Mario Kart sur la route (toute neuve !) : rizières à droite, buffles à gauche ou inversement, nous arrivons à bon port pour le déjeuner après avoir esquivé le premier boss du niveau : le poulet pas très frais caché au milieu de notre riz…
Corolaire de cette (relative n’exagérons rien) efficacité, nous sommes posés alors qu’il n’est que 11 heures… Et là on se prend à regarder ce qu’il y aurait à faire dans les environs et on se rend rapidement compte qu’on peut aller dans la journée au Vat Phu Champassak (© Patrimoine Mondial de l’Unesco), et c’est parti pour une location de petite moto, on aura bien le temps de se reposer plus tard !
Bon le temps de galérer un peu avec le passage des vitesses et de faire le plein, on se met en mode Mario Kart sur la route (toute neuve !) : rizières à droite, buffles à gauche ou inversement, nous arrivons à bon port pour le déjeuner après avoir esquivé le premier boss du niveau : le poulet pas très frais caché au milieu de notre riz…
Vat Phu Champassak est un vaste site de l’époque Khmer (vers
le Xème-XIème siècle) construit à flanc de colline, si ce n’est
certes pas le plus impressionnant au niveau du bâti (entre le climat et les
destructions, il y a eu quelques dégâts…), l’endroit reste majestueux et offre
un beau panorama une fois qu’on a gravi la colline sous le soleil brûlant du
début d’après-midi.
C’est dans la chaleur, plus intense que dans le nord, que
réside la difficulté de ce niveau : il est clair que certains retraités
allemands que nous croisons n’iront pas au bout…
Nous nous en sortons et rejoignons notre destrier après une courte visite au musée, retour sans histoire malgré quelques peaux de banane sur la route…
Niveau 2 : Khiet (King) Ngong
Après l’excursion d’une journée au Vat Phu Champassak, nous
passons à la vitesse supérieure et nous lançons dans une expédition de deux
jours vers Khiet Ngong, village situé dans une zone naturelle protégée et connu
pour abriter le plus gros mammifère terrestre…
Avec un nom pareil et cette réputation, nous nous attendons à devoir livrer bataille au terrible Kong, le singe géant, argh la partie s’annonce corsée… Heureusement, nous avons gardé un champignon magique de Vang Vieng, ça nous sera peut-être utile !
Départ de Pakse en petite moto, d’abord de la belle route puis un chemin un peu défoncé qui nous mène au cœur de la zone naturelle de Se Pian, nous parvenons à éviter les plaques d’huile et les sables mouvants et arrivons au château du boss de ce niveau.
Surprise ! Pas de singe colossal à l’horizon, ce sont des éléphants qui nous attendent ! Bon en nous voyant ils ne font pas les marioles et comprennent vite qui sont les vrais patrons, pour que les choses soient bien claires nous leur montons carrément sur le dos !
Avec un nom pareil et cette réputation, nous nous attendons à devoir livrer bataille au terrible Kong, le singe géant, argh la partie s’annonce corsée… Heureusement, nous avons gardé un champignon magique de Vang Vieng, ça nous sera peut-être utile !
Départ de Pakse en petite moto, d’abord de la belle route puis un chemin un peu défoncé qui nous mène au cœur de la zone naturelle de Se Pian, nous parvenons à éviter les plaques d’huile et les sables mouvants et arrivons au château du boss de ce niveau.
Surprise ! Pas de singe colossal à l’horizon, ce sont des éléphants qui nous attendent ! Bon en nous voyant ils ne font pas les marioles et comprennent vite qui sont les vrais patrons, pour que les choses soient bien claires nous leur montons carrément sur le dos !
Du haut de notre monture |
Un éléphant de ville |
Et encore une autre parce qu'un éléphant, c'est mignonnet!
Le cochon l'est en revanche un peu moins...!
Nous passons la nuit en « homestay », comprendre
« chez l’habitant », donc douche au bidon d’eau et logement dans une
chambre de la famille (ceci dit la maison n’est pas trop mal), puis repartons
pour Pakse.
La maison, une grande pièce peu meublée |
Notre chambre, cosy! |
Comme il nous reste du temps de location de moto, nous
allons explorer les zones situées plus au nord (on cale quand même un petit
footing sous le soleil de midi, pour le plaisir…), c’est sympa et sans aucun
touriste mais à la fin de la journée nous sommes contents de laisser la moto
parce que c’est un peu tape-cul quand même !
Niveau
3 : Don (Key) Khong & Don (Key) Khon
Parce qu’on est un peu lassé de la moto, nous partons vers le delta du Mekong en minivan, la zone s’appelle les 4000 îles mais on a prévu de se limiter à deux îles : Don Khong et Don Khon… Pas besoin de vous faire un dessin, de primate abord on s’attend à ce que Donkey Kong fasse la loi sur ces îles !
Parce qu’on est un peu lassé de la moto, nous partons vers le delta du Mekong en minivan, la zone s’appelle les 4000 îles mais on a prévu de se limiter à deux îles : Don Khong et Don Khon… Pas besoin de vous faire un dessin, de primate abord on s’attend à ce que Donkey Kong fasse la loi sur ces îles !
Don Khong est la plus septentrionale des îles et aussi
l’une des plus vastes, comme elle sert plus ou moins de porte d’entrée vers les
îles situées plus au sud c’est là que nous débarquons (pas avec notre minivan
hein on a pris un bateau ça flotte quand même mieux !).
Recherche d’hôtel simplifiée par la concentration des guesthouses sur la route du débarcadère (ou de l’embarcadère suivant qu’on descend ou qu’on monte), on se trouve un petit hôtel à 10€, qu’on obtient finalement à 8€ (et hop deux pièces d’or gagnées !).
On commence notre chasse au singe (essayez de répéter rapidement 5 fois cette phrase pour voir) en explorant le centre de l’île, c’est superbe mais plus grand qu’on ne pensait, du coup nous voilà contraints de rentrer en courant pour ne pas être pris par la nuit !
Recherche d’hôtel simplifiée par la concentration des guesthouses sur la route du débarcadère (ou de l’embarcadère suivant qu’on descend ou qu’on monte), on se trouve un petit hôtel à 10€, qu’on obtient finalement à 8€ (et hop deux pièces d’or gagnées !).
On commence notre chasse au singe (essayez de répéter rapidement 5 fois cette phrase pour voir) en explorant le centre de l’île, c’est superbe mais plus grand qu’on ne pensait, du coup nous voilà contraints de rentrer en courant pour ne pas être pris par la nuit !
Un serpent brrrrr! |
Forts de cette expérience nous décidons le lendemain de louer des vélos pour améliorer notre capacité de mouvement, bon le gain est relatif car nos montures ne sont pas de première jeunesse…
Des vélos qui ont vécu... |
Mais avant d'enfourcher nos bicyclettes, un petit tour au marché de l'île:
L'île au lever du soleil |
Le marché |
Miam les petites grenouilles! |
Miam les petits poissons qui respirent encore! |
Nous voilà néanmoins
sur les routes de l’île, nous la parcourons en tous sens, du nord au sud et
d’est en ouest mais nulle part nous ne débusquons le Donkey… Comme à
Champassak, le soleil ardent est notre principal ennemi, d’autant que nous
avons oublié notre étoile magique d’invincibilité (la crème solaire pour ceux qui
n’ont pas compris), quelle chance vous avez en France de pouvoir profiter de la
fraîcheur ! Nous en sommes réduits à nous rafraîchir avec des jus de
mangue frais, c’est dire à quel point nous souffrons…
Après un superbe coucher de soleil sur la côte ouest de
l’île, nous faisons une nouvelle course contre la nuit en vélo devant les
habitants médusés qui nous avaient vu passer la veille en courant sur le même
chemin, oui les falangs (étrangers en lao) ont un comportement bizarre…
Le lendemain nous partons en bateau pour Don Khon en nous
disant que Donkey est peut-être dyslexique et s’est trompé d’île, si tel est le
cas nous avons en Amandine l’arme fatale pour le corriger !
Arrivée à Don Khon où nous nous installons dans notre
guesthouse avec terrasse mignonnette donnant sur le Mékong et les cocotiers.
On rencontre trois retraités français avec qui on décide de partir en excursion à Khan Pha Pheng (Cédric : « une voix me souffle Jean-Pierre Pha Pheng, je ne peux lui résister, ça y est c’est fait »), les grandes chutes d’eau du Mékong (Cédric : « la même voix me souffle Eric Di Mekong, Oh my god, celle-là c’est spéciale dédicace Guigui »), bon les chutes c’est très impressionnant puisque ça ressemble à ça :
Ensuite coucher du soleil sur le Mékong :
Fidèles à notre technique, on part de bon matin sur les chemins à bicyclette (on commence à être en Trénet...) pour explorer les plus sombres recoins de l’île, bon l’environnement est terriblement hostile on ne vous le cache pas : par exemple sur la plage le sable était absolument brûlant, ce qui nous obligeait à aller nous rafraichir dans le Mékong ou à boire du jus de noix de coco… Non ne nous plaignez pas, nous endurons notre sort avec courage !
En chemin, on a aussi vu les chutes de Li Phi (Cédric : "Marcello Li Phi") :
En milieu d’après-midi on va voir les dauphins de l’Irrawady
(ça c’est le nom de l’espèce parce que l’Irrawady ce n’est pas au Laos mais en
Birmanie sauf que quand on a été en Birmanie on n’en a pas vu alors que là si,
c’est clair ?) [celui qui a dit Lassi c’est pas clair c’est un chien
est prié de ne boire que de l’eau pendant une semaine]. Reprenons : les
dauphins de l’Irrawady sont bien différents de leurs congénères puisque ce sont
avant tout des dauphins d’eau douce (mais ils peuvent aussi aller dans l’eau de
mer ce qui témoigne d’une belle capacité d’adaptation) et qu’ils sont assez
vilains (mais heureusement ils ont la décence de ne pas trop sortir de l’eau
donc ça ne se voit pas vraiment).
Si si le petit truc au milieu de l'eau, c'est un dauphin!! |
On a aussi vu une-araignée-qui-fait-trop-peur sur le rocher d'où on observait les dauphins:
Araignée-qui-fait-trop-peur |
Au retour, nous passons dans une forêt inondée du Mékong, fantastique!
Ensuite, un nouveau coucher de soleil, pfiou c’est un peu répétitif ce soleil qui se lève et qui se couche…
Vue de notre terrasse... |
Le lendemain, c’est pas que c’est pas tout ça mais Pakse nous attend… Donkey Kong ne s’est pas montré et nous passons donc ce niveau par KO technique !
Niveau 4:
(Ram) Bolaven
Dernier niveau du jeu Sud(per) (Mario) (Br)Laos, nous
retrouvons notre moto pour affronter le plateau des Bolaven et son grand
méchant boss : Rambo Laven !
Le plateau des Bolaven est le type de terrain de jeu que Rambo adore, ça a castagné sévère pendant la guerre du Vietnam et les Américains ont déversé des tonnes de bombes… Du coup il y a eu une pause dans ce qui faisait la renommée du plateau : son café (oui bizarrement les caféiers ne sont pas napalm proof). La production reprend doucement et nous avons eu l’occasion de visiter une plantation de café et de déguster un délicieux arabica…
Le plateau des Bolaven est le type de terrain de jeu que Rambo adore, ça a castagné sévère pendant la guerre du Vietnam et les Américains ont déversé des tonnes de bombes… Du coup il y a eu une pause dans ce qui faisait la renommée du plateau : son café (oui bizarrement les caféiers ne sont pas napalm proof). La production reprend doucement et nous avons eu l’occasion de visiter une plantation de café et de déguster un délicieux arabica…
Un caféier-Arabica (à droite parce qu'à gauche c'est Cédric qui fait le zouave) |
Des petits grains de café qui dorent au soleil |
Pas besoin de légende, vous savez maintenant tous ce que c'est! |
Ensuite comme nous avons soif nous prenons la route de
Tadlo, en prenant le temps de nous arrêter à la chute d’eau de Tat Sung,
quasiment à sec elle aussi…
Nous passons la nuit à Tadlo dans un bungalow à 3 euros (qui
n’en valait certes pas un de plus) et nous rencontrons le premier boss de ce
niveau : une blatte qui a élu domicile sur notre couvre-lit… On l’emballe
dans le drap et on la jette par la fenêtre (enfin par la porte car il n'y a pas de fenêtre).
Le bungalow à 3€, bah il penche! |
La blatte, qui n'a pas fait long feu dans la chambre |
On s’attendait à un niveau difficile et on n’est pas déçu
puisqu’il faut traverser le jet d’eau glacé de la douche et supporter la
tentative d’empoisonnement du repas du soir… Ouf on s’en sort mais quand nous
constatons au matin que la moustiquaire est couverte de fourmis rouges mortes,
nous décidons de passer à la vitesse supérieure !
Les toilettes et la douche |
La colonie de fourmis rouges qui a décidé de mourir sur notre moustiquaire pendant la nuit |
Nous explorons d’abord à pieds les environs, notamment les
cascades de Tat Huang et Tat Lo, ainsi que le village de Khiang Tanglae… Tout
cela est bien joli mais Rambo Laven ne se montre pas, on dirait qu’il évite le
combat.
Tad Lo |
Du coup on repart sur notre bolide, qui ne fait pas que des bruits rassurants, et on va voir au village de Kok Pung Tai si Rambo Laven ne s’y trouve pas.
La visite du village est un peu hallucinante puisque le guide
nous explique qu’ici on marie les enfants à 5 ans, qu’on peut avoir plusieurs
femmes (en nous montrant une maison il dit « Le fils était mort donc le
père a repris sa femme », no comment...), et que lui doit attendre pour marier sa fille
parce qu’il n’y a pas encore de garçon dans la famille de sa femme… A ce
moment-là il est interrompu par la sonnerie de son téléphone portable, ough ça
c’est un choc des cultures !
On repart aussi sonnés que si Rambo Laven nous avait mis une torgnole pour voir d’autres chutes d’eau car sur le plateau des Bolaven l’eau a un vrai problème d’équilibre : elle n’arrête pas de tomber…
On repart aussi sonnés que si Rambo Laven nous avait mis une torgnole pour voir d’autres chutes d’eau car sur le plateau des Bolaven l’eau a un vrai problème d’équilibre : elle n’arrête pas de tomber…
Tad Yuang |
Vue d'en haut de Tad Yuang |
Tad Fane |
La démonstration de notre souffrance quotidienne... |
Après une nuit à Paksong, d’autres chutes d’eau nous
attendent ainsi qu’une fabuleuse partie de Yam qui nous voit atteindre tous
deux des scores stratosphériques : 1253 pour Amandine, 1238 pour Cédric,
les connaisseurs apprécieront…
Du coup Rambo Laven comprend que s’il est baraqué nous on a la baraka et qu’il peut bien s’appeler Laven, la veine elle est plutôt avec nous… Alors il préfère se cacher dans la forêt !
Nous passons donc ce niveau, ce qui nous permet de finir le Sud(per) (Mario) (Br)Laos !
Du coup Rambo Laven comprend que s’il est baraqué nous on a la baraka et qu’il peut bien s’appeler Laven, la veine elle est plutôt avec nous… Alors il préfère se cacher dans la forêt !
Nous passons donc ce niveau, ce qui nous permet de finir le Sud(per) (Mario) (Br)Laos !