lundi 31 décembre 2012

ປີໃຫມ່ຍິນດີທີ່

31 décembre au Laos, ça se fête avec une lanterne lumineuse personnalisée !!!


ປີໃຫມ່ຍິນດີທີ່ (pihaim nyindi thi)

Mais qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire??

dimanche 30 décembre 2012

Dès les premiers jours on ne bouddha pas notre plaisir...

LUANG PRABANG
Nombre d’habitants : 70 000
Localisation : Nord du Laos, entre la Nam Khan et le Mékong
Classée au patrimoine mondial de l’Unesco

Situation de Luang Prabang
Mais que s’est-il donc passé après notre sortie de l’aéroport ??
Et bien, nous avons pris un tuk-tuk qui nous a paisiblement menés à notre hôtel. 
L’hôtel, on l’avait réservé depuis la France, et on a bien fait ! Déjà parce que nous sommes entre Noël et le jour de l’an et que du coup nous ne sommes pas les seuls touristes de Luang Prabang, ensuite parce qu’il est très mignonnet, oui, tout à fait, mignonnet! Mignonnet le petit jardinet à l’entrée, mignonnet le petit bâtiment tout en longueur sur deux étages, mignonnette la petite terrasse avec ses fauteuils en rotin… 
Laolu Lodge
Notre chambre est spacieuse et permet de vider nos sacs, mais vraiment de les vider complètement, c’est-à-dire que tout un pan de mur est envahi par notre bordel (c’est fou la place que ça prend une fois déballé) !

Et après l’installation dans la chambre, que s’est-il donc passé ??
Et bien, nous sommes sortis pour aller manger dans un petit restaurant laotien, mignonnet si possible, car on aime ce qui est mignonnet ! 
Il faisait nuit, nous étions décalqués par le voyage, nous étions en tongs, nous marchions le long des trottoirs, mais nous ne connaissions pas encore les trottoirs laotiens… Et il y avait des trous parfois, des trous assez petits pour qu’on ne les voit pas bien la nuit et assez grands pour mettre le pied dedans ! 
Ce qu’a très bien fait Cédric qui a généreusement enfoncé son pied (nu donc !) dans les eaux d’égout, et qui a bien failli se faire une entorse, une rupture des ligaments croisés, une fracture du métatarse, voire se faire trancher la jambe ! Sauf que, que tout le monde le sait, Cédric est en métal (pour ceux qui ne le savent pas c’est l’occasion de l’apprendre), et donc il s’en est sorti indemne ! OUF et RE OUF ça aurait été dommage que le voyage s’arrête là !

Cédric après le drame!
Bon bah ensuite on est retourné à la chambre d’hôtel pour qu’il lave son petit pied et puis on est (re)parti manger ! La nourriture laotienne, nous a paru quelque chose comme « on sait pas si c’est bon, mais en tout cas c’est typique » !


Et après le repas, que s’est-t-il donc passé ??
Et bien on est allé dormir dans notre grand lit tout mignonnet.

Et le lendemain, que s’est-il donc passé ??
Et bien on est allé explorer les rues de Luang Prabang, ses Vats (Temples), ses marchés. L’ambiance de la ville est vraiment chouette, il fait beau, il fait chaud, c’est LE PIED ! D’ailleurs, on a décidé pour commencer de mettre des photos en noir et blanc pour ne pas trop crâner avec le ciel bleu azur… Mais ça viendra, ne vous en faites pas !


Après cette petite escapade culturelle, nous n’avons pas pu nous empêcher de faire notre premier footing le long du Mékong (et aussi un peu au bord de la route quand même), mmmmmm c’était bien [là les athlètes comprendront et les autres nous prendront pour des fous… choisissez votre camp !] !

Et le surlendemain, que s’est-il donc passé ??
Nous avons repris nos visites, car les vats sont nombreux, puis sommes allés dans un centre de la Croix Rouge qui propose des saunas et des massages, l’occasion de faire rimer relaxation avec bonne action ! A l’intérieur c’est bien typique, les touristes sont en minorité, un côté homme, un côté femme, jusque-là ça va… puis on entre dans une pièce de 3 m2 où se trouve une dizaine de personnes, assises ou debout, on est serré serré [chez les hommes on s’est marré avec un américain à noter des gestes un peu « weird » (ceux qui ne comprennent pas iront chercher la traduction et/ou laisseront parler leur imagination)] ; l’air est humide, très humide (du coup ça fait plutôt hammam) et sent un peu le bois fumé, miam. 

Le sauna, côté femme vs. côté homme
Nous avons ensuite enchaîné par un massage laotien, ma foi très agréable, ça ressemble plus à un massage de kiné pour de la préparation physique qu’à un massage de spa avec musique zen et bougies parfumées… Nous on aime bien !

Massage room
Traversée de la rivière Khan sur une passerelle de bambou qui est construite au début de la saison sèche puis emportée quand le niveau du fleuve monte pour arriver à un restaurant (le comble de la mignonnetterie!) perché sur sa colline et prendre un bon repas arrosé de Laobeer pour Cédric (« excellente cette Laobeer ») et un smoothie à l’ananas pour Amandine (« délicieux ce smoothie »).

Retour à l’hôtel en vélo (demain grande excursion au programme, 60km si on ne se perd pas !).  

Fin des 2 jours.

samedi 29 décembre 2012

24 heures chrono!

H-5h30 | 5h30 à Paris
Ouch ce réveil fait un peu mal, la journée d’hier a été stressante et a laissé des traces : 1000 petites choses à régler pour boucler les sacs, préparer la maison pour la location et gérer les derniers détails administratifs (banque, assurance, compta, etc.)… Heureusement qu’on a enchainé avec un deuxième Noël le soir !
Tout ça pour dire que dans ces cas-là on a beau être matinal, on a mal.
Go pour un petit déjeuner, un petit rangement, un petit ménage, un petit tour (de clé) et puis on s’en va !

H-3h30 | 7h30 à Paris
Nous laissons la voiture chez le père d’Amandine, le temps de débrancher la batterie et direction Roissy (spéciale dédicace à Alain).

H-3h | 8h à Paris
Enregistrement des bagages : 15,8 kg pour le premier, 11,3 pour le second, c’est raisonnable pour 5 mois de voyage… Ils seront plus lourds de souvenirs au retour (et nous aussi).
Bon on a aussi 2 petits sacs à dos qu’on prend avec nous (8kg et 4kg), ce qui fait un total de 39,1kg (quand même !)

Comme on était content (derrière nous, notre premier avion!)
H | 11h à Paris
Décollage vers Doha, 6 heures 15 de vol, pour Amandine : dormir-dormir-lire-dormir-manger-dormir-lire-dormir-dormir, pour Cédric : Expandables 2 (énorme!)-dormir-manger-Batman Begins.

H+6h15 | 17 h15 à Paris, 19h15 à Doha
Arrivée à Doha, pas de passerelle directe entre l’avion et l’aéroport donc le transfert se fait en bus comme souvent à Roissy, on est déçu en fait les qataris n’ont pas tant d’argent que ça…

H+7h45 | 18h45 à Paris, 20h45 à Doha
Décollage vers Bangkok, 6 heures 15 de vol, pour Amandine : manger-dormir-dormir-lire etc., pour Cédric : manger-The dark knight rises (le dernier Batman)-dormir etc.

H+14h | 1h à Paris, 3h à Doha, 7h à Bangkok
Arrivée à Bangkok, passerelle entre l’avion et l’aéroport (bien joué les thaïlandais !), des kilomètres de couloirs (moins bien joué les thaïlandais !) mais ce n’est pas grave parce que notre escale doit durer 6 heures 30…

Après une hésitation liée au manque civisme de Starbucks Coffee (qui feinte l’impôt au maximum dans tous les pays où ils s’implantent), on se pose quand même là-bas (leurs fauteuils ont quand même l’air trop confortables… hum hum on a un peu cédé sur les principes sur ce coup).

N’empêche qu’après un thé et un cookie pour Amandine suivis d’un peu de lecture, un frappuccino chocolat avec de la chantilly pour Cédric suivi d’un peu de dodo, on se sentait mieux !

Ensuite, direction le guichet censé être celui de notre prochain vol, sauf que le manque d’activité nous refroidit tout de suite… Avec raison puisque quelques minutes plus tard (ou étaient-ce des heures ? On ne sait plus trop là…), le panneau indiquait « delayed » à côté de notre vol : et bim 1h15 d’attente en plus !

On se venge en allant manger un bol de soupe de nouilles et du riz au poulet dans un charmant restaurant d’aéroport puis on se redirige vers le guichet et là horreur malheur, stupeurs et tremblements, enfer et damnation, nous découvrons de superbes fauteuils dans lesquels on peut allonger les jambes pour mieux dormir… Ils voulaient faire dodo sans avoir mal au cou c’est peut-être un détail pour vous mais après 2 avions pour nous ça voulait dire beaucoup ! Heureusement on avait encore du temps d’attente pour en profiter avant notre troisième (et dernier) décollage…

H+21h45 | 8h45 à Paris, 10h45 à Doha, 14h45 à Bangkok
On s’envole avec un pur avion de touriste, il a été dessiné par un Indiana Jones sous ecstasy, jugez vous-mêmes :

Un avion avec des poissons et des petits bateaux si c'est pas mignon!
 Après deux heures de vol et presque autant de dodo, atterrissage à Luang Prabang, notre destination finale de la journée mais la destination initiale de l’asian trip !!!

H+23H45 | 10h45 à Paris, 12h45 à Doha, 16h45 à Bangkok, 16h45 à Luang Prabang
We did dit ! Sabaidee Laos ! Le tout en moins de 24 heures…  C’est un petit pas pour l’humanité mais un bond de géant pour nous !!!
Bon après l’atterrissage on a encore mis une heure à sortir de l’aéroport à cause des formalités administratives (la queue pour donner le passeport, re- la queue pour récupérer le passeport avec le visa, re-re- la queue pour faire tamponner les passeports, ouf !) mais ça ne compte pas puisqu’on était déjà au Laos !

Allez un aperçu du Laos avant le prochain article !

Vat Ho Pha Bang

jeudi 27 décembre 2012



Le mail automatique qui fait plaisir...




Les derniers seront les premiers


Les dernières courses,

Le dernier plein d'essence,

Le dernier footing à St Leu (avec des côtes en prime !),

La dernière nuit dans un vrai lit sur un vrai matelas avec des vrais oreillers (enfin la dernière nuit fut courte!)

Le dernier réveil dans son lit le dimanche matin,

La dernière douche dans une vraie baignoire avec des vraies serviettes,

Le dernier séchage de cheveux avec un vrai sèche-cheveux,

Le dernier RDV chez le coiffeur,

Le dernier compte rendu de bilan orthophonique (aaaaahhhhhhh),

Le dernier rapprochement bancaire pour finaliser la compta (iiiiiiihhhhhhhh),

La dernière séance de rééducation (uuuuuhhhhh),

Le dernier comité de pilotage, le dernier fichier excel, la dernière cravate,

La dernière qu’on peut s’habiller en choisissant parmi un pull bleu en laine, un haut en coton gris, un t-shirt blanc, ou jaune, ou noir ou pourquoi pas gris d’ailleurs, un jean ou alors une jupe ou même une robe, des ballerines, des bottes ou des converses,

La dernière fois qu'on ressemble à un esquimau,

Le dernier restaurant japonais (au cabinet),

Le dernier restaurant japonais (en amoureux),

Le dernier restaurant japonais (en famille parce que oui, toutes les raisons sont bonnes pour manger japonais),

Le dernier RDV chez le médecin pour demander vous savez ce médicament là contre le mal de gorge, il faisait pas partie de la liste des 350 médicaments qu'on vous a demandés l'autre jour,

Le dernier restaurant indien qu'on peut commander sans préciser "not too spicy please!",

La dernière fois qu'on défait le sac pour voir si on l'avait bien mis l'appareil moustique, ah et tu veux bien vérifier qu'on a pris les lunettes de soleil (ce serait quand même pas de chance!),

La dernière fois qu'on refait le sac parce que en fait il y était l'appareil moustique et puis les lunettes bah elles n’étaient pas dans celui-ci,

La dernière fois qu'on appelle la banque l'assurance la banque la poste l'assurance pour vérifier que tout est ok,

Le dernier tour de clé dans la serrure,

Le dernier trajet en voiture,

Les jambes qui tremblent,

L'avion qui s'élance sur la piste,

Et c’est parti !!!





dimanche 16 décembre 2012

La main dans le sac


L’affaire est dans le sac ! Ou plutôt les affaires sont dans les sacs…

On voulait voyager léger, c’est bien parti : on a l’impression de partir pour un week end tellement les sacs sont vides, ça fait un peu peur… Comme quoi c’est rassurant tous ces trucs qu’on trimballe avec nous tout le temps, tous ces poids… On se sent démunis et un peu nus sans notre attirail habituel mais c’est aussi ce qu’on cherche avec ce voyage : pas de maison, pas de travail, pas de statut, pas d’identité… Et si voyager léger ça ne se mesurait pas seulement en kilos ?

Bien sûr on ne laisse pas tout sans regret, les soirées de départ justifieraient autant de partir pour pouvoir ramener du bout du monde saveurs, sons et images que de rester pour profiter des amis et des proches.

Dans dix jours nous prendrons l’avion, il ne reste plus qu’à bien négocier les derniers virages professionnels puis profiter des fêtes en famille à Tignes et on y sera enfin…

C’est drôle comme cela semble toujours un peu irréel, les sacs sont dans le salon, tout est prêt et pourtant nous n'arrivons pas à matérialiser, c’est un mirage inversé : on se rapproche et ça ne se dissipe pas… Il faut se rendre à l’évidence : il se pourrait bien qu’on le fasse vraiment ce voyage…

Bon nos sacs de compétition c’est ça :


Et dedans on a quand même un peu de matériel (on n’est pas Jack Kerouac non plus) :

- des vêtements (trop peu, mais pas le choix!)

- des trousses de toilettes et médicaments (beaucoup beaucoup!)

- des duvets, lampes frontales et autres objets utiles

- du matériel technique et artistique: netbook, kindle, carnets, crayons, appareil photo, camescope...

On ne sait pas trop ce qui peut nous manquer mais on le trouvera sûrement sur place (du moins on l'espère!).

On sent le vent du départ qui nous pousse alors pour qu’il nous emmène le plus loin possible, restons légers !