Du 6 au 10 août 2014
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Leh-Lamayuru puis Lamayuru-Hinju (départ du trek) en voiture Hinju-Chilling avec nos petits pieds (ben oui y'a pas de route ça se voit!) |
L’Inde, une belle bouffée d’inquiétude quand l’agence est
confuse sur les dates et nous fait craindre de ne partir en trek que le
lendemain, décalant ainsi tout notre planning
L’Inde, une note manuscrite au bas d’un dossier pour nous
donner raison, un coup de fil, une voiture, nous partons
L’Inde, cortège de camions de marchandises (bariolés) ou
militaires (camouflés) sur une route bordée de montagnes sublimes et
redoutables
L’Inde, la pension affiche complet mais l’adorable gérante
nous trouve une chambre ailleurs, douche commune mais vue imprenable sur le
monastère et les montagnes, nous gagnons au change
L’Inde, dans une petite pièce au fond du temple un moine
psalmodie au rythme du gong, nous sommes peut-être en 1347
L’Inde, s’asseoir et attendre, qu’un vieux moine gravant une
pierre nous parle en riant, qu’un groupe d’enfants moines rient en nous parlant
L’Inde, le soleil, le vent et les montagnes
Il n’y a pas de journée de transition, nous laissons là Leh
et nos maux de tête pour rallier Lamayuru, son monastère filant vers le ciel et
ses montagnes jaunes qui cavalcadent comme une gigantesque meringue au miel.
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Tout près du monastère de Lamayuru |
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Monastère de Lamayuru entouré de ses superbes montagnes |
Il va sans dire que la route est magnifique mais, autant que
les paysages, nous sommes frappés par la succession des bases militaires et la
longue file des camions (tout aussi militaires), un coup d’œil à la carte vaut
tous les discours : le Ladakh est cerné de frontières incertaines et de
territoires contestés… Le Pakistan et la Chine sont des voisins chatouilleux et
les belles vallées que nous traversons ont connu plusieurs guerres (1947,
1965, 1999 avec le Pakistan, 1962 avec la Chine), cependant le monde peut
s’estimer heureux que ces trois puissances nucléaires soient capables de mieux
se contrôler que les pays européens lors du siècle passé !
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Un bon gros sac de nœuds... |
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On the road #1 |
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On the road #2 Base militaire (oui c'est pas très visible mais on roulait) Un camion militaire sur la droite (là ça se voit quand même) |
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On the road #3 Arrivée sur Lamayuru |
Lamayuru ne porte pas trace de ce passé confus mais la
nature est encore plus forte que la politique : si les maisons sont
souvent en ruine ou en reconstruction (et vice versa), c’est que le ciel n’est
pas toujours aussi clément que lors de notre passage et que les moyens sont
limités pour bâtir de solides demeures… Une exception cependant : le
monastère qui domine le village de sa masse tranquille et nous offre une escale
délicieuse, nous nous plaisons à paresser sous les arcades et notre polaroïd
fait merveille auprès des jeunes moines.
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Vue depuis la terrasse de notre chambre (on vous en parlait plus haut dans l'article si vous suivez bien!) |
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Lamayuru, ville quasi-déserte Un petit air de Moyen-Age (sisi) |
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Lamayuru, ville pas-tout-à-fait-déserte |
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Lamayuru, ville pas-tout-à-fait-déserte (re) |
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Et là-haut là-haut le monastère |
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Nouvelle posture de yoga |
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Quand un groupe de Coréens débarque dans le monastère, le moine se fair assaillir par les objectifs! |
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Les fameux drapeaux |
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Les fameux rouleaux |
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Les moinillons attendant leur photo |
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Le polaroïd des moinillons, s'ils étaient pas mignons! |
Mais quittons Lamayuru et revenons à ce qui nous intéresse
dans cet article : le trek ! Ce trek, nous l’avons soigneusement
préparé, nous en avons rêvé ces dernières semaines, nous en attendions
beaucoup, il nous a offert plus encore...
Notre guide fut presqu’à l’heure et le soleil n’est pas encore
très haut quand nous quittons Lamayuru, son monastère haut perché et ses
étranges montagnes jaunes.
La route vers Hinju est superbe et nous arrivons sans
encombre dans ce finistère qui marque la fin de la route accessible aux
voitures (et le début de notre périple) : pour aller plus loin, il faut
des pieds, des ânes, des provisions et un guide connaissant bien la région,
cela tombe bien car nous avons tout ça !
Nous sommes invités à prendre le thé dans une maison
ladakhie, la pièce principale est aussi la cuisine et le mur est entièrement
colonisé par toutes sortes de récipients en métal, nous aurons à nouveau lors
du trek l’occasion de vivre ces agréables moments de conviviali-thé avec les
courageux habitants de lieux magnifiques mais exigeants.
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Le premier thé d'une très très très longue série :) |
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La cuisine, avec une carte de l'Asie |
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Premier campement, absolutely alone! |
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Yeahhhhhhhhhhh!!!!!! |
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Mmmmmmmmm |
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Notre campement en entier (grande tente pour les repas et l'équipe) |
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Fait pas chaud quand même |
Emmitouflés et enroulés dans nos chauds duvets (spécialement
achetés pour l’occasion), nous passons une nuit tranquille, seulement « dérangés »
par le doux grelot de quelques ânes passant à proximité de la tente.
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Emmitouflage |
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C'est pas parce qu'on ne peut pas se doucher qu'on ne peut pas se couper les cuticules |
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Nuit sous la pleine lune |
Réveil à la lumière du jour et au thé, le déjeuner est
copieux, ce qui est une bonne chose car une longue journée de marche nous
attend. Longue et sublime journée, nous quittons le camp avant les ânes et,
après une entame relativement plane, nous nous hissons lentement mais
régulièrement au sommet (4 950M), puis basculons dans la vallée suivante.
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Vue depuis le col |
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Récupération post-ascension |
Les paysages sont littéralement à couper le souffle, ce qui
n’était pas vraiment nécessaire tant ce dernier est court à l’issue de
l’ascension. Nous prenons le temps de profiter d’une vue irréelle (qu’un arc-en-ciel circulaire rend encore plus inoubliable) puis poursuivons notre chemin, à
ce moment je me demande si nous n’avons pas d’ores et déjà vu le plus beau mais
chaque jour de ce trek me détrompera magnifiquement.
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Arc-en-ciel solaire, perso on n'avait jamais vu ça |
Au creux de la vallée, un petit bouquet de maisons basse en
terre cuite, c’est le campement d’été de quelques villageois qui profitent de
la belle saison pour faire les provisions de lait, beurre et fromage qui leur
permettront, si tout va bien, de passer l’hiver.
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Campement d'été |
Nous prenons le thé dans une de ces maisons qui se réduisent
à une pièce, tout à la fois salon, cuisine, chambre et lieu pour barater le
lait et ainsi en faire du beurre. L’accueil est merveilleux dans sa simplicité,
notre hôte et nous sommes comme intimidés, il n’y a que nos guides qui
appartiennent aux deux mondes et peuvent servir de trait d’union. Si les
langues divergent et éteignent vite les échanges, il reste les images :
universels sourires et regards, avec bonheur figés par un polaroïd. Emotion
quand la femme du Ladakh range soigneusement dans son portefeuille l’image
d’elle avec Amandine.
C’est déjà la troisième photo que nous laissons au cours de
ce voyage et nous bénissons cette invention qui permet de graver ou même de
créer des moments parmi les plus beaux de notre séjour.
Notons que nous n’avons à ce moment toujours pas croisé de
touristes, c’est seulement le soir que nous en apercevrons deux, trop subrepticement
pour que cela compte réellement cependant, nous n’en verrons plus d’autres
jusqu’à la fin, la montagne est à nous et nous pouvons nous féliciter d’avoir
fait le choix d’un trek hors des sentiers battus.
Pour atteindre notre village-étape du soir (3h45 de marche
au total tout de même aujourd’hui, hors pauses bien sûr), il nous faut traverser
des paysages de montagnes multicolores, ce qui n’est pas particulièrement
désagréable il faut bien en convenir…
Tout comme n’est pas désagréable la sensation de fraîcheur
après la douche : un seau et une écuelle qui suffisent à notre
bonheur !
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Bah c'est beau |
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C'est beau |
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C'est beau |
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Ca saute |
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C'est beau (si tout ça c'est pas de la légende de ouf…) |
Ce n’est que le deuxième jour et déjà nos rituels se mettent
en place, nous profitons des dernières minutes de chaleur pour dîner à
l’extérieur, nous goûtons chaque plat sans pouvoir en finir un seul, c’est
délicieux mais notre cuisinier doit nous trouver trop maigres ou bien il
envisage pour nous une carrière de sumo tant il donne l’impression de vouloir
nous engraisser !
Une douce nuit étoilée dans un air vierge de tous les bruits
de la modernité…
Déjà le troisième jour et le sourire de Tse-Wang nous
réveille quand il nous apporte le thé, nous déjeunons face aux montagnes puis
visitons le temple du village ; un mani korlo, gros moulin à prière
traditionnel du bouddhisme, est dédié à une touriste espagnole décédée lors
des grandes inondations d'août 2010, étrange de penser que nous avons dormi il y a
peu au bord d’un ruisseau, la roue tourne et le son de ses cloches se dissout
dans l’air.
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"wake-up" tea, face à la montagne |
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Village près duquel nous campons |
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Monastère du village |
Tse-Wang est originaire du village voisin (à un jour de
marche tout de même) et comme il est connu tout le monde l’invite à prendre le
thé, nous passerons par deux maisons avant de réellement commencer notre
marche… Il est toujours aussi plaisant de pouvoir s’imprégner de l’atmosphère
ladakhie mais si nous avons essayé hier la poudre blanche qui ressemble à de la
levure de bière, nous ne pousserons pas le goût de l’aventure jusqu’à boire le
thé au beurre, ça a quand même l’air trop violent, ce serait dommage de briser
ce moment de partage en vomissant sur le tapis…
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Chez un villageois avec notre guide |
Aujourd’hui la montagne a décidé d’être aubergine, grise et
verte, hier elle était plutôt rouge et parfois jaune… Aucune monotonie dans les
paysages, c’est à la fois vaste et à la mesure du regard, nous en voyons le
bout sans en saisir vraiment la fin, nous sommes émerveillés.
Et si le vent se lève quand nous posons notre campement,
c’est peut-être pour nous souffler un peu plus… Penser que le mois d’août est
la saison clémente, imaginer ce que doit être l’hiver, attendre que le coup de
vent passe pour aller dîner et se coucher dans la tente abritée par une grosse
pierre...
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Hihi on est content |
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Notre tente abritée derrière un rocher, le ciel est bleu mais la veille au soir c'était la presque tempête! |
Dernier jour de marche, déjà ! Nous avions l’impression
que les jours succèderaient aux jours et les vallées aux vallées jusqu’à on ne
sait où… Cette dernière journée conclut en beauté le trek puisqu’après une
heure d’ascension, nous profitons d’une vue à 360 degrés sur des montagnes de
toutes les couleurs que les nuages jouent à rendre encore plus changeantes.
Nous nous accordons une longue pause au sommet pour prolonger ce moment…
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Repos au sommet |
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Contemplation au sommet |
La descente dans la dernière vallée ne manque pas non plus
de panache, nous croisons un beau troupeau de yaks, les parois se rapprochent à
mesure que la gorge se creuse et à la fin de cette profonde gorge nous
rejoignons Chilling, arrivée du trek…
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Et dernière descente du trek... |
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Montagne aux couleurs magnifiques… et nos petits ânes! |
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Dernier pique-nique |
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Troupeau de yaks |
Chilling étant accessible par la route, nous reprenons
contact avec la civilisation, nous croisons à nouveau quelques touristes :
il faut l’accepter, notre escapade hors du temps et de l’espace est finie.
Il nous reste un soir, Tse-Wang et ses camarades nous
préparent un repas de fête conclu par un gâteau qui aurait pu rassasier toute
une équipe de rugby…
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Notre muletier-Cédric-notre guide-Amandine-notre cuisinier |
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Repas avec les 12 000 plats habituels |
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Et comme on n'avait pas assez mangé un superbe gâteau "WELCOME" Truc de ouf: notre guide a battu les œufs en neige à la fourchette pour faire la meringue!!!!!! |
Il nous reste un matin, nous prenons le thé dans une maison
de Chilling, un vieil homme est ravi du polaroïd que nous faisons de lui, il
mange une pâte qu’il malaxe avec les doigts, nous sommes soulagés qu’il ne nous
en propose pas ! Un dernier passage auprès d’un artisan dont la forge est
entretenue au moyen d’un soufflet qui n’est autre qu’une panse de chèvre, nous
lui achetons un filtre à thé en cuivre pour garder un souvenir du trek.
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Dernier thé de la très très très longue série des thés du trek... |
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Le petit papi qui pose avec son polaroïd et son chapeau qu'il a mis spécialement pour la photo |
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Artisan et soufflet-panse-de-chèvre |
Car le trek est en train d’irrémédiablement basculer dans le
camp des souvenirs : il n’est certes pas en mauvaise compagnie (nous avons
eu de la chance avec nos précédents voyages) mais nous répugnons encore à le classer,
même en bonne place, car cela nous obligera à accepter que c’est fini…
Et pourtant nous voilà déjà dans la voiture qui nous
reconduit au point de départ, voilà déjà l’émouvant moment des adieux avec nos
guides, nous sommes de retour dans notre guesthouse de Leh : prendre une
douche (qui n’a rien de superflu), se reposer (pas inutile non plus) et penser
à la suite du programme (plutôt très réjouissante). Car si nous parlons d’une
fin, ce n’est pas encore celle du voyage : il nous reste trois jours pour encore
aspirer quelques bouffées d’air du Ladakh et nous allons en profiter jusqu’au
bout c’est promis !